Lev Nikolaïevitch Boujenah
Compositeur, penseur rural, patriote contrarié
Naissance : 11 février 1779, Stepnogorsk (Empire russe)
Décès : 4 juillet 1852, Oblast de Kalouga
Nationalité : Empire russe
Activité : Compositeur, philosophe amateur, militant anti-napoléonien, éducateur d’ours
Parenté notable : Walter Boujenah (descendant, président-fondateur du NFD)
Biographie
Lev Nikolaïevitch Boujenah (en russe : Лев Николаевич Бужена́) est un compositeur et penseur russe du XIXe siècle, connu pour avoir composé la première version de ce qui deviendra plus tard l’hymne impérial russe, « Dieu protège le Tsar », et pour avoir juré une haine éternelle à « l’arrogante France napoléonienne », bien qu’il en soit aujourd’hui indirectement le sauveur par l’intermédiaire de son descendant Walter Boujenah.
Issu d’une famille modeste de musiciens de steppe, il développe très tôt un goût prononcé pour les harmonies martiales et les refrains mélancoliques.
Considéré par ses contemporains comme un excentrique visionnaire, Lev souffrait d’un manque cruel de reconnaissance. Il accusait les lettrés de Saint-Pétersbourg de “suivre la mode comme des oies en bottes de feutre” et prédisait que son œuvre “ne serait comprise qu’en des temps futurs, par un homme à son image, trahi par son siècle.”
Origines et filiation
Lev Nikolaïevitch Boujenah est le fruit de l’union entre Jean-Claude Boujenah, un royaliste Français contraint de s’exiler pour avoir crié « Vive le Roi ! » dans une boulangerie à la Révolution française et Olga Petrovna Vlassova, une harpiste orthodoxe tatar.
Prénommé selon la tradition russe par sa mère, il porte néanmoins fièrement le nom Boujenah, que Jean-Claude affirmait être d’origine “mi-Séfarade, mi- Ashkénaze”.
« Mieux vaut hurler seul dans les steppes que chanter en chœur avec des bœufs dociles. Car un homme grand est toujours entouré de nains trop occupés à le regarder dans la glace pour voir sa lumière. »
— Lev N. Boujenah, extrait du Journal de l’oubli volontaire (1829)
Contribution à l’hymne russe
En 1815, Lev Boujenah compose « Слава степям и самоварам » (Gloire aux steppes et aux samovars), chanté par les troupes cosaques sur le chemin du retour après la prise de Paris. L’air séduit jusqu’au palais impérial. Le Tsar Nicolas Ier le reprend en 1833, expurge les références aux charlatans, aux camelots et aux moutons, et en fait « Dieu protège le Tsar ».
Lev, humilié de voir son nom oublié, se retire dans une isba, où il enseigne à des ours alphabétisés à chanter en canon. Il déclara que le Tsar avait volé son hymne “par lâcheté et peur de son génie”, et qu’“un jour, un de mes fils spirituels se lèvera et reprendra le flambeau musical qu’on a voulu éteindre avec de la soupe tiède”.
Héritage
Longtemps ignoré par les historiens officiels — certains parlent d’un boycott orchestré par les milieux russophiles francophones — Lev Boujenah est aujourd’hui réhabilité grâce à son descendant Walter, président du NFD, qui le redécouvre dans un vieux carnet de famille relié en cuir de yack. L’ironie historique d’un président patriote français issu d’une lignée francophobe est saluée comme « un chef-d’œuvre du destin » par plusieurs chroniqueurs du NFD. Walter lui, voit dans l’oubli de son aïeul un miroir de sa propre invisibilisation dans les médias dominants.
Dans l’édition matinale BFMTV de janvier 2017, Walter Boujenah déclara : « Mon ancêtre a combattu la France, je veux la refonder, lui rendre sa grandeur. C’est ça, le génie Boujenah : toujours à contre-courant, mais toujours dans le tempo. »
Walter déclara en 2024 : « Comme Lev, je suis entouré de pleutres qui n’ont pas le courage de me voir. Cela fait 7 ans qu’ils ferment l’oreille à mon hymne pour la France, à ma symphonie de sauvetage contre la décadence, j’ai déjà tout expliqué mille fois, tout est dans mon programme EJL.»
Bibliographie fictive :
Le Chant du méprisé : réflexions sur l’invisibilité involontaire, par Arkadi Strovinski, éditions du Brouillard Intérieur, 1932
Une analyse psychologique et musicologique de Lev Boujenah, considéré comme le premier compositeur à souffrir de ce qu’on appellera plus tard « l’effet shadowban impérial ».
Boujenah : la prophétie du silence », par S. Boujienko-Karimov (attribué), auto-édité clandestinement à Odessa en 1874
Récit visionnaire et ésotérique affirmant que chaque siècle verrait naître un Boujenah réduit au silence par les foules… jusqu’à l’avènement du dernier, porteur du verbe et de la colère tranquille.
Le Cri du Samovar, éditions des Réprouvés, 1903 (réédité sous embargo en 1998)
Journal de l’oubli volontaire (1829)
Les Oubliés du Tsarisme Harmonique, M. Laskowitz, 1981 De Lev à Walter : chronique d’une grandeur sans public, Archives du NFD